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Nos Recherches
L’association AARTI n’a pas de vocation commerciale. Elle a pour objet de financer, grâce au recueil de dons, des programmes de recherche et de développement de stratégies innovantes dans le domaine de la santé et en particulier dans la prévention et les traitements préventifs de troubles pathologiques affectant l’être humain.
L’enjeu de l’innovation thérapeutique est d’abord de fournir à la médecine des outils thérapeutiques efficaces et discrets – c’est-à-dire non invasifs – performants, au sens où ils aident à la guérison, et les plus proches de la nature. Ceci n’est pas un poncif à une époque qui glorifie des interventions médicales aussi tardives et coûteuses que spectaculaires. Epoque où l’on manie les toxiques, où l’enjeu de la pharmacie pourrait glisser vers l’entretien des maladies chroniques, et où la recherche cède à des modes souvent induites par des capacités de financement. Pour certains spécialistes du médicament, la recherche en pharmacochimie serait morte en France
, étouffée par les pesanteurs financières, administratives, sécuritaires et juridiques.
Mais le médicament n’est pas tout. Même si, dans sa complexité, il a l’avantage d’être l’approche thérapeutique la plus simple. Comme l’a montré l’IRM, dans le domaine de l’imagerie médicale, l’avenir de la médecine pourrait aussi passer par des applications nouvelles de la biophysique. Il est aussi vraisemblable qu’il puisse dépendre d’une meilleure compréhension de l’équilibre de la personnalité, du psychisme et de ses interactions avec l’organisme.
Innover, c’est parfois « faire du neuf avec du vieux ». Mieux comprendre les mécanismes biologiques pour mieux utiliser les éléments de la biologie qui sont à notre portée et dont nous méconnaissons les propriétés. Poser un regard nouveau, ouvrir les yeux et les esprits, découvrir, tels sont les défis de la recherche que veut soutenir AARTI. C’est indispensable quand les approches conventionnelles peinent à résoudre des problèmes majeurs comme le cancer, le SIDA, la maladie d’Alzheimer… ou l’annihilation de la personnalité.
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La thérapie anticancéreuse recourt depuis des décennies à l’usage de toxiques cellulaires chimiques plus ou moins spécifiques et à l’irradiation plus ou moins ciblée des masses tumorales. Cette approche guidée par la nécessité connaît deux principaux écueils : une toxicité générale manifestée par de nombreux effets négatifs secondaires, et une résistance des cellules cancéreuses aux traitements.
Didier Paleni – AARTI Recherche
L’approche dite «immunitaire », voulant orienter les défenses de l’organisme contre les cellules tumorales, n’a pas ou peu répondu aux attentes. Au point de s’interroger sur la validité théorique de vouloir s’immuniser contre ses propres cellules avec tous les risques que cela comporterait.
Connaître et contrôler les mécanismes de différenciation cellulaire est une gageure tant ils sont précis et complexes. Mais c’est une approche majeure, pour deux raisons. La première est que la cellule cancéreuse est considérée comme dédifférenciée et que lui réattribuer sa fonction d’origine, par exemple, est d’un intérêt certain. La seconde est que ce contrôle trouverait des applications plus larges dans les pathologies acquises liées à un trouble de l’expression d’un génome normal. Cette voie d’approche offre donc a priori les perspectives les plus intéressantes pour la médecine.
Cancérologie : l’approche des mécanismes de différenciation cellulaire